lundi 14 juin 2010

Milles bornes

Joel VANEL

MILLES

BORNES

1- L’ENFANCE

Tel un jour de printemps après que le monde ait vécu cet évènement qui restera gravé à jamais dans les mémoires , ce tout premier pas de l’homme sur la Lune , en ce début de vingtième siècle , que le 15 Avril 1970 , à deux heures dix du matin , je faisais mon entrée dans le monde des vivants .

Comme cette furtive sensation de deviner ce qui m’attendais ici là .

Pour commencer ce nom de famille quelque peu artistique , ainsi se rattachant à un prénom peu commun , ou plutôt celui d’une toute jeune artiste qui devait trop vite disparaître , y a-t-il un lien de cause à effet ? , car si on y regarde à deux fois , sur mes paumes de mains , les lignes de vie , on peut y découvrir un trait de création . Je ne serai donc jamais quelqu’un comme les autres .

Quelques bribes de souvenirs me reviennent ainsi , telle cette carte postale , celle de ma plus tendre enfance qu’il me semble pourtant avoir trop vite sans doute survolé .

Les premières épreuves auxquelles vous confrontent la vie , cet accident de la circulation commis par un homme conduisant sous l’emprise d’un état alcoolique , le 22 Octobre 1972 , dont mes parents et moi-même furent les principales victimes , et cette fracture de la hanche gauche , à même mes premiers pas , qui me clouait sur un lit d’hôpital jusqu’à mon troisième anniversaire .

Ces parfums du passé qui vous reviennent inexorablement , de la cour d’école , avec ses innombrables peupliers sous lesquels s’agitaient les gones , comme on dit chez nous , des jeux de billes , premiers défis de l’existence , celui qui en possèdera les plus beaux spécimens tels des tableaux d’une valeur inestimable , aux terrains de jeux , où se retrouvaient après l’étude , et une fois les devoirs faits , les copains de quartiers , il fallait imiter les stars du football de l’époque Platini Tigana Rocheteau et bien d’autres encore .

Au coucher , malgré les réprimandes de mon père , l’oreille collée à mon transistor , à l’écoute de cette incontournable station de radio et ces quelques heures consacrées aux grands hommes de la route , très tard je venais à m’endormir , combien n’avais-je donc pas déjà à l’esprit ce qui serait ma future profession , plus qu’une passion , autant dire que chaque matin les réveils étaient plutôt difficiles .

Des tours de hauteur aux barres d’immeubles on pouvait y apercevoir ces familles nombreuses regroupées au sein des H.L.M jusqu’aux propriétés privées , familles dont on aurait pu dire qu’elles ne faisaient plus qu’une tellement elles se connaissaient . On s’y côtoyait tant la semaine , les jours de marché que le dimanche à l’heure de la messe , tel un village dans cette si grande ville , Saint-Priest pour ne pas la nommer , située à l’est de la capitale des Gaulles .

Au cœur de l’immense citée s’en trouvait le Groupe Scolaire Joseph Brenier , au plus profond de ma mémoire , comme s’il en était hier , l’image de l’équipe pédagogique dont l’immense et merveilleux métier était de transmettre les bases du savoir aux générations d’élèves , il y avait cette jeune institutrice en cours préparatoire , Mr Bernard en CE1 , Mr Reynault en CE2 , respectivement mesdames Curt et Noyelle pour le CM1 , CM2 .

A l’arrivée des mois d’été où la chaleur devenait parfois étouffante les appartements se vidaient quelque peu , oh seulement pour quelques semaines , certains de mes collègues partaient dans le sud de la France ou du côté de l’océan , les autres à la montagne , certains ne pouvant partir en vacances car leurs parents n’avaient pas beaucoup de moyens .

C’est vers la maison familiale située en pleine campagne , à flan de colline , là où on peut y découvrir nombres de sources et entendre le bruissement des ruisseaux , derniers lieux où la nature règne encore en maître , avec ses milliers d’hectares de forêt flanqués à perte de vue , que ma famille et moi-même nous allions nous reposer , serait-ce là un bien grand mot , car il y avait tant à faire , les travaux interminables de la vieille bâtisse , les fruits et légumes de saison au jardin à ramasser , les animaux de la ferme , lapins poules vaches cochons et ce cheval de trait bien vieux qui me semblait si immense et fort de par sa carrure imposante , à nourrir .

Ces images du ballet interminable des moissonneuses-batteuses , le temps venu de la coupe du blé , pour un coup de main entre agriculteurs , ces anciens de la commune , les sages , tels que l’on aimait à les qualifier , avec leurs casquettes et leurs bleus de travail nous ramenaient à les écouter , au moment de la pause , entre les nombreuses tournées générales , avec leurs indispensables philosophies dans le plus pur respect des traditions .

Les moments d’innocence et les quatre cent coups avec les autres enfants , qui habitaient tout au long de l’année dans cette commune plantée au cœur du parc régional des monts du forez , Véranne , et dont l’âge se situait plus ou moins au mien , les jeux d’eau au bord de la rivière , les après-midi passés dans la piscine du voisin , les ballades à vélo sur les routes étroites et chemins escarpés , les innombrables aller-retour de mes frères , en mobylette , pour aller chez le boulanger , l’épicier car il fallait se déplacer à quelques kilomètres pour atteindre le centre du village , car il n’y avait pas de magasins comme on en trouve en ville le reste de l’année . Il y avait le passage tant attendu du facteur et de sa 4L fourgonnette jaune , au moment du petit déjeuner .

Les processions annuelles vers la chapelle de Saint-Sabin surplombant la verte vallée à l’heure de la cueillette des myrtilles affairé de l’outil indispensable , le fameux peigne , mais fallait-il sans cela encore connaitre les moindres recoins sensés regrouper les masses de cet or si précieux pour certains .

Dans le mois , comme chaque année , l’évènement organisé par « les classes » , la vogue , qui commençait par la tournée des brioches dans une vieille camionnette , comme on chantait le mai et le jour J le défilé des chars dans les rues du bourg se suivant d’un spectacle aux extraordinaires artistes , aux diverses facettes et talents , longuement applaudis . Nombre de manèges étaient présent pour le bonheur des plus petits et des plus grands comme y était également proposé boissons et victuailles , crêpes , gaufres , barbe à papa , et bien d’autres choses encore . La municipalité proposait aux citoyens et villégiateurs des plateaux repas des spécialités du pays , la journée se terminait par un bal animé par un orchestre .

Les week-end s’ensuivaient de visites de hasard de membres de la famille car faut-il dire que celle-ci était quelque peu , comme le voulait l’époque , nombreuse car les grands-parents maternels , le pépé et la mémé Gay , comme nous les nommions , Gabriel au diminutif biel donné par les autres villageois et Maria , s’étaient-ils ainsi de part leurs prénoms respectifs bien trouvés , avaient eu plus de dix enfants , pour les hommes c’était autour d’un verre de vin au cœur même de la cave de la maison , où y étaient entreposés les nombreux tonneaux dans lesquels reposait le fameux nectar récolté au moment des vendanges dans les différentes vignes de la famille , toujours à une température constante , et autant dire que la fraîcheur et l’humidité étaient scrupuleusement maintenue , pour les épouses à l’étage et les piaillements continuels devant un thé accompagné de quelques biscuits .

J’attendais , avec une certaine impatience , l’arrivée du tonton Jean , boucher de son état , tenant un commerce à Ferney-Voltaire , accompagné de la Dédé son épouse à l’époque , avec leurs filles Martine et Sylviane , comme ce bonheur et privilège que de séjourner dans leur maison , depuis laquelle on pouvait voir et entendre les nombreux décollages et atterrissages des avions de ligne , mon oncle aimait à nous amener , dans son confortable véhicule , mon père et moi-même , au long des pistes de l’aéroport de Genève-Cointrin .

Les soirées , après un festin dinatoire , se terminaient par une ballade au clair de lune sous la grande ours et le scintillement de l’étoile du berger , sur la route du pont .

Certaines nuits on pouvait entendre le bruit étourdissant du camion du laitier venu relever les biches , déposées la veille par les paysans du hameau , au pied de la vieille grange où était entreposé le foin .

Le plaisir de nous rendre le plus régulièrement possible vers la famille de mon papa à La Versanne , tout prés du col du Bessat , où résidaient Jean-Marie et Julie VANEL , mes grands-parents paternels , et dont les héritiers étaient au nombre de cinq .

J’aimais tout particulièrement cette maison de pierre , si joliment fleurie tout au long de l’année , et à la porte de laquelle veillait la vieille chienne Perlette que j’étais heureux de retrouver .

Il y avait le chêne ombragé centenaire où nous nous asseyions au moment de la collation , il y avait aussi les parties de belote des hommes .

A l’heure du souper nous réunissions tous autour de la grande table de la cuisine , qui servait de pièce principale de la demeure séparée par une porte et un couloir exigu qui menait à l’étable aux bovins , pour ma part je posais mes fessiers sur le meuble à l’intérieur duquel était rangé le bois coupé , tout à côté du vieux poêle .

Le repas était composé de la charcuterie fabriqué par le patriarche et ses enfants , car faut-il savoir qu’autrefois , qu’après chaque fête de fin d’année on tuait le cochon pour en faire des saucissons , jambons et autres pâtés de campagne , tout comme des milliers de paysans le pépé et la mémé VANEL vendaient du lait de leurs vaches , du beurre et des faisselles , tout cela fabriqué de leurs propres mains et proposé aux estivants du coin .

Le dîner se terminait avec du fromage , les pâtes de coing préférées de mon frère cadet sans oublier la tablette de chocolat , mise de côté pour moi par ma grand-mère , dont je raffolais faut-il bien l’avouer et sans laquelle je ne repartais .

Comment me serait-il possible d’oublier ce couple , étant tant resté dans ma mémoire , que composait cette petite bonne femme , la tante Rose , et ce grand monsieur l’oncle Jean .

Les quelques derniers jours de repos se terminaient , certaines années , à l’air marin , à quelques encablures de Bézier , au cap d’Agde , et ces instants en ces lieux me réjouissait d’autant plus , la vue des bateaux de plaisance , et autres vedettes , me laissaient doucement à rêver , qu’un jour peut-être , je pourrai être l’heureux propriétaire de l’un de ces voiliers .

Les journées étaient expressément réservées aux baignades , jeux de plages , bronzage , il ne fallait pas oublier de se passer de l’huile solaire sur le corps , pour ne pas attraper des coups de soleil et éventuelles brûlures , il y avait les nombreux passages , criarderies des vendeurs de glaces « chouchous ! beignets aux pommes ! beignets abricots ! mangez les bons beignets !! » , au milieu de ces quelques milliers de personnes qui comme nous s’étaient dirigées vers la Méditerranée .

On pouvait apercevoir au loin , la gendarmerie maritime veiller au strict respect des règles et limites de vitesse des plaisanciers et autres jet-ski , les péniches-promenade et paquebots de croisière croisaient au large .

A la tombée de la nuit , à la fraicheur marine , la population estivale se dirigeait vers les terrasses des restaurants et autres glaciers présents tout au long de la jetée du port , sans oublier les discothèques ou la fête foraine pour se divertir , parfois des spectacles , des plus divers , au sein de la station balnéaire , y étaient également proposés .

C’est sans une certaine mélancolie et le cœur serré , mais l’esprit chargé d’images et de souvenirs , qu’il nous fallait ainsi , au même titre que des milliers de vacanciers , nous en retourner vers ce qui était notre résidence principale , ainsi pour débuter une nouvelle année et reprendre nos chères occupations jusqu’au prochain été , non content de retrouver les camarades de classes , et chacun racontait , avec un certain talent , ses périples et autres aventures vécues tout au long des dernières semaines passées .

Mon « vieux » reprenait son activité de fraiseur-aléseur , exercée plus de quarante ans chez Mécabati , à Vénissieux , ma maman quant à elle gardait des enfants , et devait se reconvertir plus tard , en tant que femme de service pour l’entreprise Crozier dans le domaine de la restauration collective .

2- L’ADOLESCENCE

Le début du mois de Septembre amenait , sur le plan scolaire , pour la fratrie , son lot de nouveautés , mon entrée en secondaire , en ce collège baptisé du nom de ce grand acteur , Gérard Philipe , correspondait avec cette adhésion massive envers cette fleur , la rose , symbole de liberté et fêtée à travers tout l’hexagone , en cette année 1981 qui restera dans l’histoire de notre nation , grâce à ce grand homme au chapeau , Monsieur François Mitterrand , qui mènera notre pays vers son destin durant quatorze ans , cet européen convaincu qui scèllera définitivement l’amitié Franco-Allemande avec le chancelier Helmut Coll , il laisse tel un roi de France qu’il incarnait aux yeux de l’opinion et du monde des grands travaux , La Défense , La Grande Bibliothèque Nationale , La Pyramide Du Louvre , et surtout un nouvel ordre audiovisuel , plus de treize années après la première révolution soixante-huitarde , avancées sociales , techniques , technologiques , industrielles , pour un monde en pleine mutation .

Pour me rendre vers ce C.E.S , oh combien délabré , dont la destruction était programmé dans le cadre d’une réhabilitation , quelques années plus tard , et qui se trouvait à un kilomètre à vol d’oiseau de la maison où les miens et moi-même nous résidions , Place Molière plus exactement , je me devais de traverser le quartier des Ormes et couper par un petit chemin de terre , à travers un champ de blé affecté au domaine de Revaison et qui fût déclaré terrain constructible par la nouvelle municipalité lors du projet banlieue 1989 pour moderniser , plus encore développer la commune dans sa globalité et faire de celle-ci une ville du vingt et unième siècle , on vît très vite les premières constructions faire leurs apparitions .

Au retour , parfois , je n’oubliais pas de passer par la petite épicerie qui se trouvait sur le cours Jean Jaurès , et qui était située à quelques lieux du secteur de Diderot , pour acheter , avec mon argent de poche , quelques bonbecques à trente centimes , le franc étant encore à l’époque la monnaie principale utilisée .

Combien résonne encore en moi cette voix si rauque , à l’intonation autoritaire , de celui qui fût , durant plusieurs années , mon professeur principal , Mr Lecoutre , ce « Géant » , était-il aussi grand que ces basketteurs des Harlem Globes Trotters , chargé de nous enseigner à mes camarades et moi-même les mathématiques , il y avait aussi cet homme qui dispensait le français dont on aurait pu dire qu’il était le sosie parfait de Karl Marx , dans les couloirs déambulait le conseiller d’éducation , avec son indécrotable sifflet à billes , qui , au même titre que les surveillants d’établissement , « les pions » comme on aimait à les appeler , était chargé de faire respecter le règlement intérieur .

Il y eût cette communion , cette tradition que de porter l’aube blanche , au même titre que des millions de baptisés , une montre et une gourmette en or pour présents .

Côté loisirs je ne manquais pas les cours de natation , les leçons de tennis , les cours de guitare certains mercredi après-midi , bien que très vite abandonnés par la suite .

Pas une année ma famille et moi-même , accompagné parfois de quelques connaissances ou du cousin Serge , nous ne faisions l’impasse sur « la journée vélocio » , des Bernard Hinault en herbe en quelque sorte, tout comme les professionnels qui très régulièrement , au mois de juillet , empruntaient ces routes de la région stéphanoise , cette année justement où la caravane du plus grand évènement au monde , Le Tour de France , avait fait étape , oh quelques heures au plus , dans notre bonne vieille ville , sans oublier cette immense foire qui battait son plein au début de l’automne , venait ensuite le moment tant attendu pour déguster ces pâtés toujours plus succulents de la San-Priode .

La musique était aussi à l’honneur avec les nombreux concerts de L’harmonie des Enfants de Saint-Priest dont l’un des trompettistes n’était autre que mon frère Yvon , il y avait les nombreux échanges avec Mulheim-Ain-Main , dans le cadre du jumelage , dont nous devions fêter quelques années plus tard le vingtième anniversaire .

Les week-end , tout au long de l’année , ce club des cinq que nous formions moi et les miens , nous nous rendions vers notre résidence secondaire dont le lieu dit se nommait si joliment « La Tronchiat » car mon père jamais n’aurait manqué ce rendez-vous qu’il considérait comme son sport favori , la chasse , et toujours accompagné dans toutes ces campagnes et autres battues de son fidéle chien « Black » .

Au long de la route , parfois ils nous arrivaient de nous arrêter pour saluer le tonton Louis et son épouse qui tenaient une épicerie à Chavanay .

Arrivés enfin un peu plus tard à notre destination finale , nous avions droit à cette dégustation exclusive de la tarte aux pommes , que confectionnait ma grand-mère , avec talent et amour .

Quelques dimanches , et bien qu’en fin d’après-midi , sur le chemin du retour , nous faisions une halte chez Roger et Denise , à Saint-Clair Du Rhône , ayant reçus des plus hautes sphères de l’état la médaille de la famille nombreuse , et d’autres fois chez Max , sapeur-pompier professionnel devenu plus tard employé au sein d’une entreprise de pompes funèbres , habitant de l’autre côté du pont qui enjambait ce fleuve , le Rhône , à Condrieu , haut lieu viticole et connu de part le monde pour son Appellation d’Origine Contrôlée « Côtes Du Rhône » .

1986 , je ne savais pas que j’allais vivre nombre d’émotions .

Le projet de l’ainé de mes frères , Roland , après de longs mois de préparation qui vit enfin le jour , plus encore relaté dans la presse régionale , que celui de faire le tour de la Méditerranée à vélo , comment mes parents ne pourraient-ils pas être plus heureux que de voir leur tout premier garçon devenir un homme .

Quelque temps après , ce voyage dont la destination n’était autre que « Le Connemara » , ce sanctuaire et ces nombreux lacs , ce magnifique pays qu’avec plaisir je découvrais , l’Irlande , tel cet hymne interprété par ce grand artiste , Michel Sardou , et qui restera « mon maître » en matière artistique .

C’est au cœur de ce parc naturel que j’allais apprendre la disparition brutale de cet ange dont j’avais fait la connaissance quelques temps auparavant , Jannique S. , elle reste encore aujourd’hui dans mes pensées , elle tient une place prépondérante dans mon coeur , je me rends régulièrement sur sa tombe , telle une façon pour moi de lui rendre hommage .

Il y a dans l’existence de chacun d’entre nous ce que l’on souhaite et ce que la vie nous permet de réaliser , c’est ce qui fût le cas pour moi , comme pour tant d’ados , et tellement mon idée était faite et je savais au plus profond de moi , et je n’en décrocherai pas , qu’il me faudrait atteindre , quoi que cela puisse m’en coûter , quoi qu’il faille faire , un jour prochain , ce but , devrais-je plutôt dire , ce « rêve de gosse » , mais mon cœur vascillait aussi sur ce chemin que celui de rester dans les pas de mes oncles Jean et Louis , et tant ils seraient certainement « mes pères professionnels » , je n’étais donc pas peu fiers de poursuivre leur œuvre .

C’est ainsi qu’ à la fin de mon année de troisième , je m’orientais donc vers le lycée professionnel Hélène Boucher à Vénissieux .

Chaque matin j’empruntais la ligne de bus n°54 , ne pourrais-je vous le cacher plus longtemps , je m’imaginais , à l’âge requis , être au volant d’un de ces bahuts .

En matière de vente , pour être compétent , une très bonne formation est indispensable , une équipe d’enseignants dont l’expérience est reconnue , il y avait « ce duo » si vous me permettez l’expression , Mr Mathieu et Mme Desjardins , qui durant vingt-quatre mois nous donnaient toutes les clés , nous formaient à tous les rudiments pour réussir dans un domaine d’activité très complexe , différents stages sur le terrain y étaient associés bien sûr , ainsi cela nous permettaient-ils plus encore d’utiliser au mieux toutes les connaissances acquises , pour ma part je passais quelques semaines au sein de la société Broc , spécialisée dans les produits laitiers , placée au cœur du Marché International de Lyon ( M.I.N. ) qui se trouvait à l’époque dans le quartier de Perrache non loin de la gare , je me dirigeais plus tard vers une surface commerciale des plus moderne , Auchan Porte des Alpes , enseigne phare de la grande distribution .

De la théorie à la pratique j’obteins un diplôme , le Brevet d’Etudes Professionnelles ( B.E.P. ) .

3- A L’AGE ADULTE

J’entrais très vite , dés ma majorité , dans la vie active .

Je faisais mes premières armes en tant que vendeur-représentant-démonstrateur pour la société de jouets Smoby-Clairboix , l’une de mes plus belles expériences aussi faut-il le dire , à l’issue cette fierté que de m’offrir après de longs mois de rigueur budgétaire et d’épargne ma première voiture .

Trouverez-vous surprenant que ce ne fût qu’ à l’âge de vingt-deux ans que je vécu ma toute première relation sentimentale , une rencontre , grâce à une personne m’étant proche , avec une toute jeune femme , A.-M. , je découvris vraiment l’Amour .

Il y a des hasards de vie qui vous permettent de connaitre des moments inattendus que jamais vous n’auriez imaginé et trouver sur votre chemin de vie , ce don de voix , transmis par mon père , cette annonce passée par un compositeur , Maurice Bastid , sur un journal gratuit , que je contactais rapidement , ce rendez-vous qui devait changer quelque peu le cours de mon existence , j’enregistrais en studio professionnel mes premières chansons .

A cette même époque , à Pélussin , dans le département de la Loire , le bonheur de faire quelques connaissances , des liens et amitiés naissaient , les nombreuses sorties le samedi soir , cette insouciance de la jeunesse est-il vrai , c’était le bon temps quoi .

J’apprenais plus tard un métier relié à celui du bâtiment , vitrier , la découpe de verre , j’y exerçait cette fonction chez Castorama à Givors .

Le privilège de vivre , après quelques sacrifices consentis , une parenthèse , pour réaliser enfin ce projet auquel je tenais tant , et le financement intégral de manière là encore personnelle , pour obtenir , après de longues années de patience , le permis D de transport en commun .

Je devins ainsi conducteur pour une entreprise d’autobus dont le siège social se trouvait du côté de Chambéry , en Haute-Savoie , pour amener le public vers les différentes stations de ski , puis de nombreux mois l’exercice d’autocariste pour le groupe Tourisme Verney .

Il est un proverbe qui cite de la façon suivante « que l’on revient toujours à ses premières amours » c’est ce qui se passa en cette année 1998 , je fis un retour remarqué dans le commerce en tant qu’employé commercial pour le groupe Hyparlo dont l’enseigne bien connue du public se trouvait être « Continent » qui passa par la suite sous la bannière « Carrefour » .

C’est quelques semaines précédentes la coupe du monde de football que je fis la connaissance de ma deuxième compagne , P. , une demoiselle au caractère bien trempé , pour laquelle on ne pouvait avoir que de l’estime et cela dû à une situation de vie bien difficile , du fait de son handicap physique , appelé plus précisément égénérésie fémorale droite , mais la volonté battante de cette être en laissaient quelques uns pantois et remplis d’admiration dont moi le premier , puisque plus qu’une complicité s’installait entre nous , pour nous amener très rapidement vers une vie commune , un couple se formait donc . Une séparation inévitable devait intervenir au bout de quelques années .

Au début de ce nouveau siècle , le calendrier bouleversé une fois de plus par cette proposition qu’y m’était faite par le directeur de l’école de musique de Chassieu , concepteur mélodique , Monsieur Michel Trux , celle de participer en tant qu’interprête à une comédie musicale intitulée Huma Nova , relatant l’histoire de l’homme depuis la préhistoire jusqu’à nos jours , sur des textes et paroles créées par un auteur , Gerard Roger , ces artistes amateurs coachés par un metteur en scène , Edmond Morsilli , ces passionnantes répétitions , une représentation officielle , ce live en public le 24 Juin 2000 gravé sur compact disc , pour clôre cette très belle aventure .

La terrible disparition de ce petit garçon , Giovanne , dans l’incendie de l’appartement de son papa à Lyon , je lui dédiais un titre « P’tit gars » , était-il bien normal me semble t-il .

Quel cadeau que nos routes se soient croisées , une amitié sans faille devenait possible , une complicité avec celle que je considérerai toujours comme « ma petite sœur » , Christine R. , ce petit bout de femme oh combien exceptionnelle , tellement timide , si fragile , mais au grand cœur . Que de chemins parcourus aux côtés l’un de l’autre , beaucoup de choses vécues ensemble depuis des années , une confiance mutuelle inébranlable .

Cet accident du travail , fracture de cheville , deux interventions chirurgicales à quelques mois d’intervalle , une incapacité permanente reconnue à hauteur de 20 % par la caisse primaire d’assurance maladie avec le versement trimestriel d’une rente à vie , aujourd’hui le statut de travailleur handicapé .

Ce « crabe » plus connu sous le terme de cancer que devait combattre mon père , la crainte qu’il ne quitta précipitemment ce bas-monde , mais son courage et sa volonté lui permettait , bien heureusement , d’en sortir vainqueur , un exemple pour nous tous .

Plus tard , je décidais d’obtenir mon brevet de secourisme de part une formation aux gestes de premiers secours dispensée par la Croix Rouge Française .

Des créations artistiques s’en suivraient, avec des auteurs et compositeurs tous plus talentueux les uns que les autres , et dont il restera trace , l’ensemble de mon répertoire musical donc , grâce à ce site sur internet , l’écriture d’un recueil de poèmes que je devais intituler « Récitations modernes-et pour vous dire des mots » , un enregistrement vocal pour que celui-ci soit proposé à un public le plus large possible , un blog personnel mis en ligne .

2009 , le souhait de tourner une page de ma vie , qu’elle fût personnelle ou professionnelle , en créant officiellement ma propre entreprise d’organisation d’évènements divers , public ou privés .

Ne puis-je terminer ce récit de mes quarantes premières années de vie sans même vous conter l’histoire surprenante de ce coup de foudre de mes géniteurs voilà maintenant un demi-siècle , cette jeune femme brune aux cheveux longs , eu le courage de passer une petite annonce dans le quotidien Le Progrès , chose peu courante à ce moment là , ceux qui devaient devenir plus tard mes grands-parents paternels remarquaient cette dernière et la faisait parvenir par courrier à leur fils qui était au service militaire , qui répondit aussitôt , les deux tourtereaux devaient correspondre régulièrement , leurs familles respectives n’étant non loin l’une de l’autre , après quelques mois passés , les deux amoureux purent enfin se découvrir , les fiançailles annoncés puis les bancs déposés de leur union officielle , de leur amour naitra trois garçons .

A BIENTÔT

Joel VANEL

Récitations modernes... Et pour vous dire des mots

JOEL VANEL

Récitations

Modernes

…et

Pour Vous

Dire Des Mots

On ne peut être poète

Que si on aime les lettres

Il n’est possible d’écrire

Qu’en ayant des sentiments à offrir

Devenir un simple écrivain

Souhaitant que la vie ait un lendemain

Romance d’une jeunesse

Romance tendresse

Quelle belle poésie

Que la vie

Quand celle-ci n’est que vérité

Et simple pureté

Etre un poète du printemps

En ayant , pour toujours , le cœur d’un enfant

APPROCHE LITTERAIRE

- VERITE -

J’écris tous les moments d’indépendance

Et tous les instants d’ambiance

Qui n’ont grande importance

Je décris un monde insensible

Une terre invisible

Et tout un univers invincible

Certains phénomènes troublants

Me retournent le sang

Et me rappellent que je ne suis plus un enfant

Tout ces milliers de regards

Posant leurs yeux sur une image

Ne sont plus ce que l’on appelle des sages

CHARTE INTERNATIONALE

- DECLARATION-

LIBERTE

C’est un oiseau s’envolant dans le ciel

Au milieu de cent mille hirondelles

C’est un nouveau-né

Faisant ses premiers pas dans la société

Que la liberté soit pour l’éternité !

EGALITE

C’est un homme aidant son prochain

Chaque humain a droit au pain

Personne n’est supérieur

Ni même , inférieur

Que tous les hommes puissent vivre en toute égalité !

FRATERNITE

Solidarité entre chaque communauté

Ennemis de toujours , il faut vous réconcilier

Seuls l’amour et le partage sont espoirs de paix

Sachons faire régner la tolérance et le respect

Que tous les hommes , entre eux , soient fraternels !

CAPTIVE

Toi la région méditerranée

Au ciel couleur azur

Aux goûts futurs

Ma province que j’adore depuis tant d’années

Toi

Hauts lieux d’histoire , merveilles de traditions et de vie

De toi je m’ennuie

Quand je repense à mes ballades dans tes bois

Paysage de mon enfance

Aujourd’hui encore sont là tes cigales , parfums

De toi je me sens loin

Moi qui me trouve au fin fond de la France

Aujourd’hui

A cette heure

Je puis te dire , parle mon cœur

Que tu es et resteras pour toute la vie

« Ma Provence fidèle »

AU TEMPS JADIS

à Marcel Pagnol

Toi , l’auteur natif de la Provence

Ton accent au goût méditerranée

Les aventures de ton enfance

Me permettent , aujourd’hui encore de rêver

Toi , le poète d’une vie

Tes romans sont d’un succès infini

Ton nom , pour toujours , resteras gravé

Parmi le patrimoine français

Toi , le simple écrivain

Devenu un grand académicien

Tes écrits , films et personnages resteront inoubliés

Pour l’éternité

SI UNE CITE M’ÉTAIT CONTEE

- LUGDUNUM -

Au centre de la Gaule

Un gigantesque pôle

Au confluent du Rhône

Et d’un fleuve second , la Saône

Une préfecture , capitale

Une ville internationale

Visite guidée

Madame , monsieur découvrez

Sur l’arpente colline

Fourvière , la basilique , domine

Le très ancien quartier Saint-Jean

Merveilleuse architecture , innombrables restaurants

La Croix-Rousse

Ses escaliers en pente douce

Admirez

La soie , métiers à tisser

Rochetaillé , l’automobile , divers musées

Marchez

En ses parcs et jardins , toute l’année

La roseraie , unique ouverture l’été

Sans précédent

Culture , enseignement

Divertissements

Des jeunes aux plus grands

Patinoire , dicothèque , salles de cinéma

Théâtre , concerts , opéras

Entrez

A la table des grands cuisiniers

Vous venez

Déguster

Plats et spécialités

Lieu de création

Espace de communication

Domaine de télévision

Nombreuses réalisations

Émissions

Des traditions à la modernisation

Il fait bon vivre à Lyon .

SOUVENIRS

ANNEES RETRO

Beaux départements

Où sont venus au monde mes parents

De tes chemins

Je me souviens

Dans mon enfance

Pendant les grandes vacances

J’aimais courir par tes coursières

Parcourir tes immenses terre

Tes fermes , plus encore , sont modernisées

Parfois , d’autres deviennent abandonnées

Sur tes prairies , champs de blé

Sont replantés des arbres fruitiers

D’autres jours je côtoyais tes gens

Ils étaient agriculteurs , paysans

Il n’y a encore pas si longtemps

C’était merveilleux , vraiment

Aujourd’hui , je ne les vois plus

Beaucoup , parmi eux , ont disparu

C’est l’exode rural

Au fond de mon cœur , pour toi , j’ai mal

HIER

AU PRESENT

à nos grands parents

Histoire

D’une très grande famille ou n’importe qui

Dans un lieu précis

Quelque part

Epoque , moment

Où vivaient nos grands-parents

Et à laquelle n’étaient encore que des enfants

Nos parents

Quelle journée ?

Les ainés

Se devaient d’aider

De s’occuper

Des plus jeunes jusqu’au dernier

Hier

On travaillait la terre

Restaient les bêtes à traire

Et le souper , le soir , à faire

Comment se déplacer ?

D’hiver en été

Il fallait marcher à pied

Afin de se rendre à l’école pour étudier

Il y avait les vaches , en champs , à garder

Hommes et femmes étaient très fiers , courageux

Et tellement heureux

De nos vieux

Nous garderons de très belles images dans les yeux

C’était le bon temps !

Aujourd’hui

Aucun est ici

Tous sont partis

Nos anciens resteront des exemples pour la vie

Arrive une nouvelle génération

Avec ses idées , passions

Vient une révolution

Dans leurs voix , un inhabituel ton

L’ère moderne !

Avec ses progrès , créations

D’impensables imaginations

La modernisation

Véhicules , trains , aviation

A notre tour , nous devenons les grands témoins

De demain

Quel chemin

Pour les années 2001 ?

BONHEUR AU SINGULIER

Seul , face à l’ennui

Se ressent , tout comme une peur de l’avenir , sa propre vie

Mais une fois la solitude perdue

Pour une jeune fille , jusqu’à l’instant précis , inconnue

Les jours prennent un sens

On se sent le cœur immense

Cet amour ,

Je voudrais le connaitre toujours .

COTE CŒUR

Aimer comme un fou

Une femme dont on voudrait connaitre tout

Pouvoir donner son âme

Au cœur fragile d’une femme

Prier notre seigneur Dieu

Pour qu’elle tombe , de nous , amoureuse

Pouvoir l’aimer chaque jour plus fort

Afin de lui faire connaitre le vrai bonheur

Partir avec elle aux quatre coins de la planète

Pour que chaque jour deviennent une journée de fête

Lui faire un enfant

Pour qu’elle devienne une formidable maman

Vouloir faire d’elle

Une merveilleuse femme modèle

Aimer de tout son cœur

Une femme au cœur d’or

Et lui offrir chaque dimanche un bouquet de roses

Pour lui dire des tas de choses

Pour tous les hommes , aimer une femme côté cœur

C’est être le gardien d’un superbe corps .

PRIERE POUR UNE DEMOISELLE

J’aimerai , à chaque instant , me trouver auprès de toi

T’enlacer dans mes bras

Et ne plus jamais être un homme de bois

Pour toi je saurais devenir un voyageur du temps

Afin de te suivre au son du vent

Et t’aimer jusqu’au firmament

J’aimerai me transformer en un auteur

A la couleur de l’or

J’éclairerai le chemin de notre bonheur

Je veux t’aimer plus fort encore chaque jour

Avec toi faire l’amour

Et te garder pour toujours

UN AVEU D’-----

Toi , ma désirée

Ces quelques années passées auprès de toi

Me paraissent une éternité

Mais tu resteras la femme de mon choix

Toi , ma désirée

Mon ange , sécurisant ma vie

Mon oiseau de paradis

Tu es devenue , pour moi , une fée

Toi , ma chance

Tu dévoiles le cours de ma vie au rythme d’une danse

Tu es ma femme de demain

Car tu acceptes de m’accorder ta main .

UN CRI

CHAGRIN

Seul , je me sens si seul loin de toi

Je pense tellement à nous deux

Mon cœur se meurt lorsque tu n’es pas là

Sans toi , ma vie n’est qu’un feux

Femme éclair

Tu éclaires mes nuits

Et agites mon univers

Seul , je deviens un ermite de temps modernes

Un homme , pour lequel tout à un terme

Je suis un oublié du Bon Dieu

Un enfant qui traine sa vie entre deux feux

Femme sauvage

Tu es tellement belle

Comment tu veux que je tourne la page ?

PARFAITE ILLUSION ! ?

Dieu créa l’homme , le tout premier fût Adam . Par la volonté du seigneur , une âme féminine fît son apparition sur cette planète Terre . Mais peut-on , avec un total respect , imaginer cette dernière .

Superbe prénom que celui d’Eve …

Toi , la petite fille au visage couleur paradis

A la chevelure soleil d’été

Aux yeux ciel de Tahiti

Au cœur de vérité

Ta vie est celle d’une lady

Toi , adolescente d’un monde espoir

Tes cheveux sentent le vent du midi

Tes yeux s’éclairent quand vient le soir

Ton cœur bat lorsque arrive l’homme de ta vie

Et tu ne vis qu’à la nuit noire

Toi , enfant d’un univers d’amour

Femme amoureuse d’aventures

Nocturne depuis toujours

Dame du futur

Tu deviens une lady pour un jour

FAIRE PART

En chacun de nous

Vit un sentiment le plus doux

Une maladie

Le grand fleuve de la vie

Beaux visages , regards

Le tant attendu nouveau départ

Deux mains

Pour un unique chemin

Union

Une prière , la bénédiction

A la famille , félicitations .

CHAMPS ELYSEES

Aux longues soirées d’été

Les quelques dernières lueurs de lumière , soleil à son coucher

Couleurs , l’océan immense se met à briller

Dans un silence , plus que solitude , je viens me réfugier

Un regard , sinon passionné

Ces milliers de planètes à distance j’aime à distinguer

Ce soir votre bonheur éternel est célébré

De cet instant , pour vous une étoile est née

Votre chemin de vie , le pouvoir chaque jour de l’éclairer

De vos sentiments , puisse-t-elle devenir le berger

Cet humble message , hommages et pensées

Madame et Monsieur veuillez accepter

TOUS LES CHEMINS MENENT …

De la vie parisienne

A la folie romaine

Il n’y a qu’un seul pas

Du surplombement de Paris

A la découverte totale de l’Italie

Aucune frontière ne subsiste

Venise , ville d’amour

Tu le resteras pour toujours

Pourquoi s’ennuyer au beau milieu de la capitale

Ailleurs , on peut s’aimer et rêver sur fond musical

Rien n’est aussi beau

Que de voguer sur les eaux

Main dans la main au grand jour de notre vie

Dans cette capitale mondiale des amoureux qu’est Venise

ESCALE

S’asseoir sur le sommet d’une île

Au milieu d’un lac d’amour

Oublier que l’on habite une ville

On voudrait y vivre toujours

Promenade au long d’un fleuve

Sur une superbe péniche

Ou une barque toute neuve

Une fleur qui s’ouvre au printemps

Sur le territoire d’un continent

C’est un jour où la vie

Devient une insomnie

Ballade sur un paquebot

Au large d’un océan

En nous on croirait un show

Savoir que demain tout sera nouveau

C’est une journée sans chaleur

Un soleil qui n’est pas chaud

C’est ne plus avoir peur

Etre au soleil du midi

C’est un été sans ennui

Et une saison pleine de vie

EQUIPEE SAUVAGE

La fin de l’année

Et revoilà la liberté

Terminés les soucis

C’est la belle vie

Vive les vacances !

Partir au soleil du midi

C’est déjà Tahiti

S’en aller vers d’autres horizons

C’est passer de l’autre côté d’un pont

Vive les vacances !

Voyager tout autour de la terre

Découvrir d’autres univers

C’est le rêve de chacun

De s’en aller très…très loin

Vive les vacances !

EXOTISME

à tous les aventuriers des temps modernes

Quitter sa patrie

Décoller de la terre natale

Découvrir de nouvelles vies

Respirer un air tropical

Vivre une folle et périlleuse aventure

Jusqu’au fin fond de l’azur

S’envoler côté soleil levant

Se retrouver au milieu d’un océan

Quelle belle , merveilleuse existence

Que de parcourir sans même un regard des distances

Nous faisant découvrir en images documentaires

Les beautés , richesses de notre planète LA TERRE

SOMMAIRE MARATHON

Aurore

Terminaison

Silence d’or

Raison

Se précise le jour , une heure

Radioréveil

Couleur du temps , ciel

Avec ou sans soleil

La date , un mois , l’année

Commence une nouvelle journée

Le petit déjeuner

Un dynamisme , des forces à retrouver

Une douche , toilette , le matin pour s’égayer

Lecture de journaux , les nouvelles dans le monde

A nos questions , reporters et spécialistes répondent

Dés à présent

A l’école il faut emmener les enfants

Instants de transition

Respect des parents à leurs obligations

A chacun son activité , profession

Après les quelques huit heures de travail

Les tant attendues retrouvailles

Moment royal

En campagne , ville

Place à la vie de famille

Une nouvelle soirée

Le dîner

Se calme petit à petit la vie

Enfin , pas un bruit

Crépuscule , bonne nuit .

PUPITRE CADEAU

Une rédaction , description de cent mots

Tel un portrait photo

Une minutieuse élaboration d’un long scénario

Dans nos yeux , un thème immortel , comme clos

Observation , une nature morte , modèle vivant

Traçage au brouillon des premiers instants

Au regard des contrastes différents

Quelques couleurs au dessin noir et blanc

Nombre des œuvres , un jour à l’honneur

A chacun leur valeur

Expo , galerie d’art , vient une inexplicable peur

Sommes critiques d’un talent plus que d’un auteur

SYMPHONIE

Musicales

Associations

Quelques prestations

Les amicales invitations , défilés en plein air

Les soirs de concerts

Sont combles les salles

D’un orchestre junior

A une harmonie d’honneur

Des musiciens en amateurs

Dans nombreux cœurs

Elle est unique

La grande musique

A CAPPELLA

A ce jour

Fusent les idées

Et pour toujours

Etre inspiré

Ecrire un texte , une histoire

Relater un évènement , le choix d’un sujet

Entre hier et maintenant au hasard

Faux ou vrais gestes et faits

Composer une mélodie

A la guitare , à toute heure au piano

De jour , la nuit

Premières notes , tempo

Interprète et musiciens sur le chemin des studios

L’instant des vocalises , les très précieux arrangements

Derniers accords , quelques effets spéciaux

En chœur , duo , simple solo , l’enregistrement

Chanson

En trente-trois , quarante-cinq tours

Rencontre avec le public , promotion

Classement parmi les créations du moment

Ou succès pour toujours

SYSTÈME BLUES

Trois-cent soixante-cinq jours dans une année

Le soleil , émotion à son coucher

Sans pareil

La lune , le bel éveil

L’après-minuit

Un continent s’est endormi

Ce si bleu désert de lumière

Une insaisissable mer

Calme et douce patience

Un air faience

Dans cet océan immense

Se définissent une à une les planètes à distance

Toucher des yeux

Effets lumineux

INTEGRALE

PRINTEMPS

Première saison par nouvel an

Tout juste viennent d’éclore

Bourgeons et fleurs

Reverdissent pelouses et champs

ÉTÉ

S’agrandissent les journées

Instants tant attendus , rêvés

Anticyclone des Açores

Bleu ciel et fortes chaleurs

AUTOMNE

Période en frais

Mauvais temps , effet

En contrée

Le brouillard s’étant installé

HIVER

Froid

Chacun reste chez soi

Neige en montagne et plaines

Ainsi soient les années prochaines

LES ARTS PORTRAITS

Audition

Des voix , bruits et sons

L’ouie , une notion

Telle est sa fonction

Regard

Des images , visages et lieux

Sens phare

Toutes les merveilles de monde dans les yeux

Toucher

Un objet , corps , une température à certifier

Sens tactique

Rien de plus vrai , authentique

Odorat

Parfums des saisons , le temps

Une recherche d’essences , naturellement

On aime ou pas

Goût

Avez-vous le palais difficile , délicat

Quelle cuisine , plats

Appréciez-vous ?

PETITS ET GRANDS

Voici qu’arrive le tempos des gâteries

Pour les tout-petits

L’heure des remerciements

Pour les plus grands

Pendant la nuit de noel

Un autre monde fera son apparition

Les gens deviendront bons

Et les enfants rêveront

Les cloches des églises sonneront

Et dans le ciel étoilé des milliers de prières s’envoleront

Pour d’autres horizons

Alors arrivera l’heure

Pour déposer les cadeaux près du sapin multicolore

Au petit matin

Tous les pères noel disparaitront au lointain

Pour aller se reposer

Jusqu’à la prochaine année

Pendant ce temps là

Les enfants découvriront leurs cadeaux

Et tout deviendra beau

Ce sera un noel merveilleux

Un noel qui aura fait des heureux

Pour tous cela aura été la plus belle nuit

Mais aussi le plus beau jour de la vie

MUSIQUE

Cette grande dame

Qui provient du plus profond de notre âme

Nous tend la main

Dans les moments opportuns

Elle sait transformer la tristesse

En une merveilleuse tendresse

Elle met de la joie

Là où il n’y en a pas

Elle sait attirer notre attention

Au-delà de tous les horizons

Celle-ci n’a pas de frontière

Elle résonne aux quatre coins de la Terre

PAROLES DONNEES

Artiste chanteur

La scène , comme une immensité de bonheur

Musique et mots…pleins feux !

Tout et rien que pour les yeux

La dynamique , plus qu’un cœur gonflé à bloc

Milliers d’inconnus , ce bien être anti-choc

Le trac plus encore , d’Europe en France

Si sujet , influence…

Mythe ou idole

La mémoire seule .

PLAN D’OCCUPATION DES SOLS

D’un square , parc de verdure

Au milieu du béton dur

A une très belle forêt , nature

Pour un bon bol d’air

Tout est si différent !

Lieu de silence , tranquillité

De morte saison

En régénération

Ta beauté , richesses d’arbres sont protégés

Tout au long de l’année

Par nombre de gardes forestiers

Tu restes pour toute notre vie notre oxygène , chlorophylle !

DE LATITUDES EN LONGITUDES

Vous les marins

Hommes et femmes aux cœurs de dauphins

Solitaires

Vous n’aimez guère rester sur la terre

Vous dîtes appartenir au monde de la mer

Même durant votre sommeil vous rêvez

Que sur l’eau vous naviguez

Pour chaque défi , compétition

Vous vous préparez avec passion

Et votre itinéraire , de la moindre précision

Sur vos impressionnants voiliers

Nous vous voyons vous éloigner

Sur des multicoques , trimarans

Vous devez affronter tous les temps

Et à chaque fois en sortir plus fort , grandi , et surtout gagnant

DIEUX DE L’OLYMPE

Toi , athlète au cœur de bois

Battant depuis toujours

Aucune frontière ne t’arrêtera

Toi , vainqueur de demain

Ta destinée est toute tracée

Mais ta vie n’en a pas le teint

Toi , sportif sans peur

Tu as décidé de te battre

Jusqu’à défier la mort

Toi , champion tu ne veux que gagner

Car tel est ton but

Et ta véritable destiné .

EN PISTE !

Saltimbanques , baladins

En ville , ils sont arrivés

Tous vont nous faire vibrer

Vivement demain

Chapiteau monté

Petits et grands installés

Spectacle de deux heures et demie

Emotions garanties

Chaque exhibition

Donner le ton

Une voix royale

Monsieur loyal

Ouvrez

Festivités

Regardez

Applaudissez

Succession

Voici les juniors

Jongleurs

Le don

Passion dans le sang

Les trapézistes , gymnastes

Fastes

Le talent

Guépards , lions

Domptage

Un homme , une femme entre dans la cage

Fortes sensations

Voici

Le reste de la ménagerie

Merveilleux moments , grands numéros

Étonnants animaux

Exercice d’improvisation

Les clowns vont nous faire rigoler

Soucis oubliés

Fin de l’unique représentation

TELETHON

Grand évènement

A la télé

Pour des milliers d’enfants

Se succèdent dons , témoignages , variétés

Par centaines , des défis

Lancés

Et gagnés

Pour la vie

Dicton

A la saint généthon

C’est plus que sensibilité , la raison

Nous tous , ces personnes sauvons

Direct de trente heures

Des promesses du cœur

Spéciale et mission

Ou tout simplement téléthon

MERCI MONSIEUR FERRY !

De six à vingt ans

Des élèves , enfants

Sur tes bancs

Par milliers sont présents

Chaque année

Une nouvelle scolarité

Des exercices , devoirs

Un nouveau savoir

Et de primaire

En tertiaire

L’éducation

Une volonté , chance , obligation

NOS CLASSIQUES

Messieurs les géants

Du petit et grand écran

Le talent

Dans votre plus pure âme et sang

Auprès de nous , tous vous êtes présents

Grâce à la mémoire audiovisuelle

Certains soirs il nous pousse des ailes

De part la magie de la télé

Sans bruits égard dans nos demeures vous entrez

Et pour un trop court moment vous revivez

Afin de nous faire rire , pleurer

Pour toute la vie et notre plus grand bonheur

Vous resterez de très grands acteurs

Au nom des téléspectateurs

Nous vous décernons la croix de la légion d’honneur

UNE NUIT …

Nuit d’amour

Ma vie est un été sans fleur

Et mon cœur est un soleil sans chaleur

Nuit d’insomnie

Mes nuits ne sont que des cauchemars

Et mes rêves des polars

Nuit sans sommeil

Mon cerveau devient un magnétoscope

Et mes jours ressemblent à un kaléidoscope

Nuit infâme

Je ne suis qu’un robot sans moteur

Un homme qui la nuit a peur

Et un enfant du bonheur

Ecrire , c’est une façon de

Parler sans être interrompu

Jules RENARD